Direction l’Antarctique à bord de mon bateau ?

C'est ce qu'une étoile m'a dit en rêve.

La réalité est aussi belle, j'ai coché le Pen Duick VI et en fait le V !

A défaut d’avoir des ailes de fulmar boreal pour planer au ras des vagues et supporter le gros temps, les 30ème rugissantes, rien de mieux que mettre notre patte sur un voilier capable de traverser toutes les mer du monde… Pour voguer du Groenland à l'Antarctique, de l'Atlantique au Pacifique…il nous faut parer du hauturier solide et majestueux à la fois léger et robuste et pouvant accueillir un panel de copains … pour cela j’opterais bien pour le grand Ketch noir de 22 mètre du célèbre navigateur Eric Tabarly, j’ai nommée the Pen duick VI !

Pour l’accueil « Pekabl » confort absolu de trentenaire. Conçu pour le Tour du Monde en équipage de 1973, il comporte deux coursives. Une pour l'équipe de quart des « tribordais », une pour l'équipe de quart des « babordais ». Ainsi, le quart au repos n'est pas dérangé dans son sommeil par les allées et venues des équipiers. A vos bannettes les matelots ne vous y trompez pas et ne vous endormez pas sur le réveil lors de votre navigation nocturne...

Pour le hauturier solide et robuste, le voilier de 32 tonnes et 5m30 de largeur a à son compteur parcouru l'équivalent de 12 fois le tour de la terre. Aucun océan ne s'est refusé à lui.

Pour le majestueux, je voterais pour le Pen Duick I mais c’est tout de même à son bord et en solitaire, qu’Éric Tabarly va connaître la gloire à l'occasion d'une victoire héroïque dans la Transat anglaise de 1976. C'est D’ailleurs lors de cette course en solitaire, et pour ce bateau, qu'Éric Tabarly a inventé la « chaussette à spi » maintenant adoptée sur un bon nombre de voiliers, sportifs ou non.… Sans 14 matelots à bord faut savoir dégainer le big boy rapidement. Marins d'eau douce s'abstenir.

Mais avant de voir les rêves en grand, restons humbles et commençons par le début d’une belle aventure… Nous étions un panel de copains : pirate, sportif, aventuriers, marins et naturalistes … Accueilli sur le Pen Duick V, c’est en toute simplicité, amitié et complicité que nous avons profité de ses voiles, et vogué d'île en île autour de la Bretagne.

…Rien ne sert d’espérer voir Pirate des Caraïbes a bâbord, la simplicité est peut être juste à notre port, prête à larguer les amarres vers le grand sud.